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Mardi 21 novembre 2023
L’ultralibéral Javier Milei sera donc le prochain président d’Argentine. Il a remporté nettement le scrutin d’hier avec 55,6% des voix aux dépens du ministre de l’Economie Sergio Massa. Un succès aussi pour l'internationale populiste d'extrême-droite.
On parle beaucoup depuis hier des projets de l’iconoclaste Javier Milei pour son pays. Cet économiste de 53 ans, rouflaquettes et chevelure ébouriffée, a étrenné ses idées pendant des années sur les plateaux télé.
Il veut réduire l’Etat au maximum, limiter le nombre de ministères à huit, opérer des coupes budgétaires drastiques, supprimer des aides sociales, donner plus de pouvoirs au secteur privé, remplacer le peso argentin par le dollar pour lutter contre l’inflation… Il met en doute le bilan des morts et disparus sous la dictature militaire…
Plus qu’un libéral, c’est un libertarien, un anarcho-capitaliste comme il se définit lui-même. Un provocateur aussi, souvent vulgaire, aux colères démonstratives, qui se targue de parler comme l’homme de la rue.
Cette personnalité va forcément bousculer la scène diplomatique mondiale (on imagine déjà Javier Milei au prochain sommet du G20) et son programme, même limité à la seule Argentine, aura déjà en soi un impact au-delà des frontières du pays.
Et Milei devrait aussi surprendre en politique étrangère. Il déteste le communisme et à peu près tout ce qui se revendique de gauche. Il a ainsi proposé de rompre avec la Chine et le Brésil de Lula, les deux principaux partenaires commerciaux de l’Argentine.
Son slogan pourrait être "Argentina first"
Depuis, il a un peu nuancé son discours. Sa priorité, c’est la dérégulation des échanges économiques, le libre-échange sans entraves. Après tout, s’il y a de l’argent à faire avec la Chine, pourquoi pas ? Mais du point de vue diplomatique, Milei a choisi ses amis : il se dit proche des Etats-Unis, d’Israël et du monde libre.
Le multilatéralisme, très peu pour lui. Milei est par exemple un farouche critique du Mercosur, ce marché commun qui regroupe plusieurs pays d’Amérique du sud.
C’est en quelque sorte « Argentina first », façon Donald Trump. D’ailleurs l’ex-président américain l’a félicité sur son réseau Truth Social : « Je suis très fier de toi, tu vas faire à nouveau de l’Argentine un grand pays ». Le Brésilien Jair Bolsonaro, autre ancien chef d’Etat populiste auquel Milei est parfois comparé estime de son côté que « l’espoir brille à nouveau » sur le continent.
Milei est d’abord la nouvelle figure radicale du monde occidental, et c’est en cela que son élection mérite notre attention. En septembre, il a accordé une interview à l’animateur américain ultra-conservateur Tucker Carlson, ancienne vedette de la chaîne Fox News, qui a désormais un show sur X, l’ancien Twitter. Cet entretien a été visionné 423 millions de fois.
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